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Difficile de trouver le sommeil une nuit de tempête, quand le vent souffle et que le tonnerre gronde. Surtout quand on a laissé sa voiture dehors et qu’on n’est pas sûr d’être bien assuré en cas d’intempéries… Si les conducteurs au tiers risquent de ne pas fermer l’œil, ceux qui ont choisi une assurance auto tous risques peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Ou presque.
Les assurés au tiers ne sont pas couverts en cas d’intempéries
Lorsque vous avez opté pour un contrat d’assurance voiture au tiers, vous n’êtes pas indemnisé en cas d’intempéries. La responsabilité civile couvre uniquement les dommages causés aux autres et ne prévoit aucune compensation quand la grêle, le vent ou la pluie abîment votre voiture. Seule solution pour espérer un remboursement avec cette assurance auto pas cher : démontrer que les dégâts sont causés par une tierce personne. C’est le cas par exemple si un arbre mal entretenu par votre voisin tombe sur votre pare-brise pendant une tornade.
Les assurances auto tous risques incluent une garantie dommage tous accidents. Elle fonctionne en cas d’événement météorologique extrême, que le gouvernement déclare ou non l’état de catastrophe naturelle. Grâce à elle, vous bénéficiez d’un remboursement pour votre préjudice matériel et corporel en cas de glissement de terrain, de tempête, d’inondation ou d’avalanche. Vos vitres ont volé en éclat à cause de la grêle ? C’est l’option bris de glace qui permettra une indemnisation.
Au tiers intermédiaire, tout dépend de votre contrat. Vous pouvez prétendre à un remboursement si vous avez souscrit aux garanties dommages tous accidents ou évènements climatiques. La compagnie d’assurance vous demande généralement de prouver que d’autres véhicules à proximité ont subi le même sort et que les conditions étaient exceptionnelles. En revanche, en cas de catastrophe naturelle, l’arrêté ministériel est suffisant pour déclencher un dédommagement.
Comment être indemnisé ?
Une fois l’orage passé, ne tardez pas à informer votre assureur ! Vous devez le prévenir dans les 5 jours qui suivent le sinistre. Si l’évènement a été reconnu en catastrophe naturelle, vous disposez de 30 jours après la publication de l’arrêté pour réclamer votre indemnisation.
De nombreuses assurances permettent de déclarer en ligne. Mais vous pouvez aussi envoyer votre dossier par courrier recommandé avec accusé de réception. Pensez à joindre des photos pour faciliter le travail de l’expert !
Les délais d’indemnisation varient en fonction des compagnies. Dans le cas d’une catastrophe naturelle, le remboursement intervient dans les trois mois qui suivent votre déclaration ou la publication de l’arrêté de « cat nat ».
Attention au reste à charge et aux conditions d’exclusion !
L’assurance fixe le montant de l’indemnisation après examen de votre dossier. Mais il ne correspond pas toujours à la valeur de remplacement à dire d’expert (VRADE). La somme est souvent plafonnée. Vous devez en plus vous acquitter d’une franchise. Lors d’une catastrophe naturelle, elle est de 380 euros.
Même assuré tous risques ou au tiers intermédiaire, votre contrat peut mentionner des conditions d’exclusion. Certaines assurances refusent d’activer la garantie tempête ou catastrophe naturelle si vous avez commis une imprudence, comme conduire en état d’ivresse quand Météo France avait placé votre département en vigilance rouge.
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